Marie -José Barbot et Giovanni Camatarri
« Autonomie et apprentissage : l’innovation dans la formation » ;
Presses Universitaire de France, 1999
- « l’autonomie n’est pas une finalité du processus éducatif parmi d’autres mais son principe constitutif interne. Ainsi, les processus de formation devraient être par nature, (…), centrés sur la valorisation de l’auto-apprentissage »
- « On ne peut viser l’autonomie sans introduire l’auto-évaluation qui, par ses techniques et l’investissement psychologique qu’elle requiert, constitue une dynamique formatrice. (…). En fait, l’auto-évaluation ne peut être jugée par rapport à l’évaluation « sommative » car elle a une fonction différente : il s’agit (…) de susciter chez l’apprenant une attitude réflexive (…) »
- « la responsabilité qui provient de l’autonomie (…) est la capacité du sujet à répondre de ses propres actions, à prendre en charge la possibilité de se tromper, en acceptant les conséquences de ses erreurs, comme de ses réussites »
- « … l’autonomie est présentée comme une « conquête », « lente », « progressive », « jamais définitive ». Cela équivaut à dire que, même posée comme simple fin à atteindre, l’autonomie est difficilement évaluable et, en ultime instance, jamais complètement atteinte. »